Ourson, la reprise n°76

Ourson, la reprise n°76

Brouillon numéro... Je ne compte plus. C'est la première fois que j'en écris plusieurs dans la même journée. J'ai vraiment failli envoyer le dernier, mais on aurait pu organiser une pendaison collective après sa lecture. Je préfère éviter ça.

Je me lançais dans un questionnement existentiel par rapport à Ourson. Au final, on ne parle que d'une publication dont la plupart des gens, même abonnés, s'en carre royalement les fesses. Mais pas vous. Vu que vous lisez ces mots, vous. Les autres sont donc de belles enflures, même si ielles ont bien raison de ne pas perdre leur temps ici.

Bon, on dirait qu'il y a des relents du brouillon précédent. J'arrête là avec ça.

Laissez-moi vous faire une promesse, c'est de ne jamais rien vous promettre. Si je promets quelque chose dans le futur, n'y croyez pas. C'est un leurre dont je ne suis pas encore conscient.

Tout ce que je veux, c'est me faire plaisir en écrivant des trucs. Parce que ça me fait du bien, simplement. En partant de ce constat, m'enfermer dans une voie irait contre le but de cette publication. C'est probablement égoïste mais je dois bien admettre que vous faire découvrir de la musique n'est en fait que secondaire. La preuve, c'est que je ne vais rien vous partager cette fois-ci alors que vous n'imaginez pas la tonne de morceaux qui traînent dans des dizaines de playlists.

Samedi passé, je croisais une ancienne prof de français au marché. On a plaisanté cinq minutes et ça m'a fait réaliser à quel point on joue tous un rôle. Le rôle de la prof sérieuse, du manager horrible, du policier sévère, alors qu'on est tous des gosses perdus en train de prétendre savoir où on va. Ces masques tombent quand on laisse couler, quand on pète un coup et qu'on apprécie la présence de l'autre. Et ça fait du bien.

Bref, quitte à écrire, j'aime bien en faire profiter celleux qui veulent prendre le temps. Ça engage des conversations après quand on se voit ou quand vous me répondez.

Est-ce qu'on parle encore uniquement de musique ici ? Rien n'est moins sur. On verra bien.

Alors à quoi s'attendre d'Ourson ? À rien. Et à tout. On verra bien.

Est-ce que ce brouillon sera le dernier pour cette reprise ? On verra bien.

Est-ce que je vais regretter d'appuyer sur "Publier" ? On verra bien.


Image de couverture par Hans Jurgen-Mager